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Bonjour,
Je trouve votre critique du sermon de l’abbé de Jorna injuste et erronée dans son énoncé.
Effectivement, il met en garde contre la médisance qui, en soi, est un travers atteignant la justice. Qui sommes-nous en effet pour nous ériger en juge du comportement d’une personne ?
Mais aller se plaindre au responsable d’une institution du comportement déviant et dangereux d’une personne ne ressort absolument pas de la médisance. C’est au contraire une mesure préventive appelant à l’application de la justice et à la préservation d’un danger.
Mr l’abbé de Jorna n’appelle pas au silence complice mais à l’abstention d’un acte pouvant porter atteinte à l’honneur d’une personne par sa divulgation irresponsable et sa dispersion incontrôlée (cf. les plumes du poulet… ).
Votre combat est juste mais ne l’entachez pas de considérations subjectives hâtives qui peuvent lui nuire.
Bien à vous.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Se plaindre aux responsables, que ce soit en France, en Nouvelle-Zélande, en Amérique du Sud ou ailleurs, c’est ce qu’on fait l’immense majorité des victimes et témoins entrés en contact avec nous depuis de nombreux mois. Pour quelle issue ? Un traitement en interne qui n’apporte rien, cf. le reportage de Church Militant ou les articles parus dans plusieurs journaux cette semaine.
Quant à la justice, les procédures sont longues, coûteuses et complexes (qui est compétent pour juger un prêtre australien, d’une congrégation suisse, qui commet des crimes à l’étranger et vit en France, dans le cas d’un Damian Carlile ?).
La seule solution est alors de divulguer l’information, pour qu’elle atteigne le plus grand nombre et pour faire bouger les lignes. Sauf que, dans la logique de cette homélie, c’est de la médisance.
Que comprend le fidèle qui a quelque chose à dénoncer, lorsqu’il entend « dire un mal vrai, c’est de la médisance » ?
Cordialement